Comment calculer la rentabilité d'une maison ou d’un appartement en investissement locatif ?
Il existe trois façons de calculer la rentabilité d’un appartement ou d’une maison, nous vous les expliquons…
1. La rentabilité brute :
Elle est calculée par rapport au prix d’acquisition de la maison, de l’appartement et ne prend en compte que le loyer brut annuel perçu.
Le calcul est le suivant : Taux de rentabilité brute = 100 x (loyer mensuel x 12) divisé par le Prix d’acquisition de la maison, de l’appartement.
Le prix d’acquisition de la maison ou de l’appartement comprend également les frais relatifs à l’acquisition de la maison ou de l’appartement (notaire, agence immobilière, crédit…).
La rentabilité brute est un indicateur souvent utilisé comme argument de vente de la maison, de l’appartement mais ne reflète en général pas la réalité, car il ne prend en compte que les loyers.
2. La rentabilité nette de frais et charges :
Elle est calculée par rapport au prix d’acquisition de la maison ou de l’appartement mais en tenant compte des frais liés à l’entretien et la gestion du bien immobilier.
Elle part du principe qu’un investissement immobilier dans une maison ou un appartement nécessite des frais pour pouvoir continuer d’être loué aux prix du marché ou pour le valoriser. La plupart des charges sont prises en compte pour ce taux.
Le calcul est le suivant :
Taux de rentabilité nette = 100 x (loyer mensuel x 12)
Moins la Taxe foncière
Moins la Charges non récupérables
Moins la Frais de gestion
Divisé par le Prix d’acquisition de l’appartement, de la maison ou du terrain.
Les frais pris en compte pour le calcul de la rentabilité nette de frais et charges sont :
• La taxe foncière (un mois de loyer d’une maison ou d’un appartement, soit à peu près 8 % des loyers annuels). Les charges non récupérables auprès des locataires comme les honoraires de syndic,
• Les changements de locataires (ou vacances locatives) durant lesquelles le loyer n’est pas perçu (en général 1 mois tous les 3 ans, plus pour les petites surfaces où le taux de rotation est plus important), • Les travaux d’entretien courants,
• Plus les frais de gestion et les assurances éventuelles loyers impayés.
3. La rentabilité nette :
Elle est calculée en prenant en compte les recettes après impôts, ainsi que les éventuelles déductions obtenues par des programmes spécifiques (Borloo, Robien…) ou des travaux de réhabilitation.
C’est le taux le plus proche de la réalité mais aussi le plus complexe à calculer puisqu’il dépend de la fiscalité du bailleur. Toutefois, ce taux n’est valable que si la situation de l’investisseur ne change pas.
En effet, des revenus en moins (retraite, chômage…) ou supplémentaires peuvent modifier sa situation fiscale et influencer la rentabilité (plus l’investisseur paie d’impôts, plus l’économie sera importante par exemple).
Les différences entre la rentabilité brute et la rentabilité nette peuvent s’avérer importantes. Cependant, le niveau de rentabilité d’un logement ne doit pas être le seul critère de choix pour investir dans un appartement, une maison.
En effet, même si le logement offre une faible rentabilité, l’appartement ou de la maison peut offrir d’autres avantages, comme celui de loger des membres de sa famille ou servir de résidence secondaire, et il permet surtout de se constituer un patrimoine. De plus, le taux de rentabilité ne prend pas en compte l’éventuelle plus value pouvant être réalisée dans le cas d’une revente du bien.
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